I Am Your Birthday Cake
Wong Jing, a god ?
Alors là bravo !! Non c’est vrai bravo !! Mais je vous assure bravo !!!! Démarrer son film sur Chingmy Yau qui se déhanche en déshabillé, c’est superbe. Comment est-il possible de résister à la force attractive d’un film de Wong Jing, avec sa moitié de l’époque, Chingmy Yau ? Quand en plus de tout cela il caste Michael Wong et Amanda Lee et qu’il nomme son film I am your birthday cake que voulez-vous faire ? Si ce n’est l’acheter bien entendu !
Chingmy Yau doit renflouer la société de son père. Elle rencontre Ekin Cheng dont le frère est devenu impuissant suite à un accident de parpaing. Ce dernier, ressentant pour la première fois depuis des années une pulsion au niveau du bas ventre à la vue de la petite culotte de Chingmy (on ne saurait l’en blâmer), désire à tout prix coucher avec elle. Plutôt coincée du cul et enlaidie par une paire de lunettes (BEN VOYONS !!!) Chingmy est réticente. Mais étant prise (attention hein !) à la gorge, financièrement parlant, elle ne peut refuser et accepte la passe moyennant 30 millions de dollars US ; ce qui est finalement peu cher payé.
Bien sûr, elle doit suivre des cours d’éducation sexuelle, apprendre toutes sortes de jeux érotiques et à se fringuer en chagasse. Et alors là qui est chargé de tout ça ? Je vous le donne en mille il s’agit de Michael-Chinchaleu-Thunderbolt-Shut up right now-Renato-SDU-Fitzgerald-Wong. Pourquoi Renato ? Et bien parce qu’il interpréte un pédé de façon spectaculaire, puisqu’il transforme la virilité émanant d’un cigare en coquetterie digne de La Cage aux folles.
En parallèle de son apprentissage Chingmy Yau tombe amoureuse de Ekin Cheng (mais comment peut-elle tromper Simon Yam !!??). Cheng est partagé entre l’envie de sauver son frère et l’envie de déclarer sa flamme à Chingmy Yau. Comment tout cela va-t- il finir ? Hum Hum... Notons au passage que l’on essaye de nous faire pleurer sur le sort d’un mec impuissant, pété de thunes, comme s’il s’agissait d’un fléau incontrôlable sévissant sur tout un continent.
En fait Wong Jing a tout compris. Il fait ce qu’il veut des spectateurs. Et c’est en réunissant son égérie Chingmy Yau - pour intéresser les pervers dans mon genre - puis Ekin Cheng - pour les minettes qui aiment les légumes - et Michael Wong - pour les minettes qui aiment les gros bras - que Wong Jing amène le public à se déplacer. La limpidité de ses scénarios et la vision qu’il donne des femmes font de Wong Jing le prince, que dis-je le dieu de l’ancienne colonnie.
En tout cas on est ébloui devant les dialogues. Lisez, pour le croire, de quelle façon le sort des pédés est réglé à Hong-Kong . "Il est pédé, il adore baiser des mecs. Moi j’aime pas la merde c’est dégoûtant." Vraiment ces hollywood nights wongjingesque sont tous inoubliables. C’est comme une drogue. Après un Wong Jing on se retourne vers soit et on se dit : alors heureuse ?
C’est tout de même bien bueno tout ça !! N’est-ce pas ?
LD il fut un temps, VCD et DVD édité chez Media Asia.


