Metropolitan Police Branch 82 (III)
Ah ben ça faisait longtemps, tiens... Pas si longtemps que ça en fait ; tenez, la dernière fois c’était à l’occasion de Zero Woman : Dangerous Game, qui avait aussi pour protagoniste la charmante (et peu farouche) Chieko Shiratori. Quelques semaines plus tard, une autre occasion s’offre à l’équipe de SdA de proclamer son amour pour le direct-to-video d’exploitation pur et dur, avec le visionnage de ce troisième épisode de Metropolitan Police Branch 82. Autant vous le dire tout de suite, c’est à du grand Art que nous avons le droit parfois. Comme maintenant, en fait. Allez, c’est parti, vive les nanars visant à exploiter un maximum de poitrines asiatiques ! (Vous l’aurez compris, cet article n’est pas destiné aux plus jeunes de nos lecteurs...)
Ce troisième opus d’une série dont nous ne tarderons sûrement à vous présenter les deux premiers (on ne se refait pas) relate les aventures de Mika (Chieko Shiratori, donc) et Rin (Tomomi Kuribayashi).
La première est plus âgée, plus grande, plus "femme fatale", et a par conséquent le privilège des gros calibres (c’est d’armes qu’on parle, d’accord ?).
La seconde fait plus enfant attardée mais est toutefois mignonne, préfère les armes plus discrètes (nous y reviendrons dans quelques lignes), écoute tout le temps du rap à fond, et possède un appétit sexuel démesuré.
Les deux sont coéquipières au sein de la Metropolitan Police Branch 82. Voilà pour les présentations, succinctes certes, mais qui correspondent bien à l’épaisseur toute relative des personnages mis en scène. Place aux festivités.
L’honnêteté est une qualité exceptionnelle, dont le réalisateur de MPB 82, troisième du nom, est parfaitement pourvu. C’est sans doute pour cela que le film s’ouvre sur une séquence aussi inutile qu’indispensable. On y retrouve Mika et Rin en plein transfert de prisonniers. Rin a bien entendu son casque sur les oreilles et se fait houspiller par sa belle partenaire. A la sortie de l’ascenseur qui les emmène sur le toit où le transfert doit avoir lieu, les deux femmes-flics sont accueillies par deux truands sévèrement armés. Preuve que ceux-ci ont la tête sur les épaules, ils demandent à nos deux héroïnes de se déshabiller dans le but de récupérer les clés des menottes qui retiennent leur camarade captif. Bien sûr, Mika et Rin se désarment et s’exécutent sans broncher, même si Mika s’y reprend à deux fois avant d’ôter son soutien-gorge. C’est l’heure du moment mythique... Rin se décale et écarte les cuisses, et un mini-flingue vient s’écraser au sol - flingue que Mika se dépêche de ramasser pour éliminer les trois truands. Du grand art, je vous dis !
Place maintenant au scénario, écrit autour des séances de fitness de Chieko Shiratori et des parties de jambes en l’air de sa compagne. Le chef de la fine équipe les charge de surveiller un certain Masaro Kouno, récemment sorti de prison, qui pourrait peut-être les aider dans une affaire de contrefaçon de billets de $100. Celui-ci, de mèche avec une certaine "Mama" qui est aussi son amante, n’est pas si innocent qu’il veut bien le laisser entendre à Rin...
Une petite histoire, quoi, pour ne pas dire pas d’histoire du tout. Le gros du suspense, en fait, tourne autour du défi imposé par le tour de poitrine de Chieko Shiratori : va-t-on réussir à lui fabriquer un gilet pare-balles à sa taille ? Pour le reste, il n’y a finalement que peu de choses qui nous emmènent jusqu’à la conclusion de 75 minutes de vidéo numérique.
Je dois avouer cependant que ce peu de choses possède un certain charme. Les séquences d’action sont assez cheap, les coups de feu sonnent comme autant de pétards mouillés, mais le charme des actrices (et surtout celui très imposant de Chieko Shiratori) donne une certaine cohérence à un film qui n’est de toute façon, nous l’avons déjà dit, qu’un véhicule pour leurs poitrines respectives. Ajoutez à cela de bonnes idées dans certains combats (notamment à la fin), et les moins prudes d’entre vous prendront sûrement le même plaisir coupable que nous à regarder cet épisode de Metropolitan Police Branch 82. Et à se procurer les deux autres, il va sans dire...
Le DVD (zone 2) de ce troisième épisode de la série est disponible au Japon, sans sous-titres, avec le trailer pour seul supplément. Il est aussi disponible à Taiwan (zones 1 à 5), toujours sans sous-titres.
Une VHS de ce film est disponible, doublée, aux USA sous le titre Tokyo Blue : Case 1.


