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Japon

Nejirinbou

aka Nejirin Bou | Japon | 2004 | Un film de Tadafumi Tomioka | Avec Yuuna Yatsuo, Ayumu Saitou, Bengaru

Nejirinbou est l’un des six films DV de la collection Love Collection qui compte, entre autre, Girlfriend de Ryuichi Hiroki. Six films sur le thème de l’amour en général. Un thème assez large donc, qui fait que les films de la collection sont dans l’ensemble assez différents, notamment dans l’utilisation de la DV.

Là où Girlfriend optait pour le côté intimiste que peut offrir la DV, Nejirinbou en fait une utilisation assez classique, dans le sens où le résultat ne semble pas spécialement tirer parti du numérique mais ressemble, sur le fond mais aussi sur la forme, à un téléfilm. Nejirinbou mise ainsi surtout sur son scénario et ses personnages, avec pour résultat une comédie très sympathique soutenue par d’excellents acteurs, qui manque cependant d’originalité.

Chauffeur de taxi, Imura se rend un jour chez un coiffeur chez lequel il ne s’était jamais rendu auparavant pour se faire rapidement couper les cheveux. Mal lui en a pris. Le coiffeur refuse obstinément de coiffer quelqu’un de pressé et la coupe prend un temps incroyablement long, tandis que ce qui semble être sa femme enregistre diverses données capillaires sur son ordinateur. Plutôt que de chercher un autre coiffeur, Imura cède et tandis que la coupe commence lentement, il décide de raconter une de ses aventures récentes en tant que chauffeur de taxi.

Nejirinbou mise principalement sur la comédie. Outre l’aspect parfois surréaliste de ce coiffeur, c’est l’histoire racontée par le chauffeur de taxi qui est au centre du film. Sans être un vaudeville, cette comédie plaisante a souvent recouras au genre pour nombreuses de ses ficelles. Prenant une séduisante cliente dans son véhicule, cette dernière s’avère incapable de payer la course. Lorsqu’il accepte de l’accompagner chez elle pour être payé, elle s’aperçoit qu’elle n’a pas la clé. De fil en aiguille, l’histoire se complique avec l’arrivée de l’amant de la jeune femme et la personnalité parfois étrange de cette dernière.

Bref, pas mal de plaisanteries sont connues mais à vrai dire, on prend un certain plaisir à visionner cette comédie tout comme on peut prendre plaisir à déguster mille fois un gâteau que l’on apprécie particulièrement. Le principal reproche est donc plus sur la manière dont Tadafumi Tomioka, le réalisateur, élude plus ou moins le sujet en n’offrant ni une exploitation singulière de la DV ni un véritable film sur le thème imposé, l’amour, si ce n’est de façon très anecdotique.

On regardera donc Nejirinbou surtout pour le plaisir de voir Renji Ishibashi en coiffeur. On espère aussi que le reste de la série est plus proche du niveau de Girlfriend que de ce Nejirinbou.

- Article paru le samedi 21 mai 2005

signé Zeni

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