Sancho does Asia, cinémas d'Asie et d'ailleurs
Japon

Prisoner Maria 2

Japon - 1995 | Un film de Jun Furushou | Avec Aya Sugimoto, Akihiro Shimizou, Tsuneyuki Hasegawa, Tomoko Abe

Il ne faudrait pas croire non plus que notre équipe ne jure que par le cinéma asiatique. C’est une des choses que l’on préfère, certes, mais si on avait le temps, ce site s’appellerait Sancho does It All, et en plus d’une catégorie asiatique il y aurait une page sur les films gores, les films italiens, les films de nonnes et les films d’exploitation en tout genre - et même un mini-site uniquement consacré à Showgirls. Alors vous vous doutez bien que moi, quand je tombe sur un DVD avec une jaquette comme ça, je suis heureux, et je l’achète direct. Voilà pour l’approche - basique, je l’admets. Ne vous inquietez pas, la suite est bien plus riche !

Maria est en prison pour une super bonne raison : elle a abattu des dealers de drogue qui, allez savoir pourquoi (pour notre plus grand plaisir, je crois bien, en fait), ont pris la liberté d’occire son mari. Mais seulement voilà, en prison au Japon c’est pas tout rose, on la transforme en tueuse d’élite et on l’envoie de temps en temps à l’extérieur des barbelés faire du sale boulot, en lui offrant la possibilité de voir son fils en échange - que du très moral, quoi.
Et puis ce qui est bien dans l’univers de Prisoner Maria, c’est que la prison sort tout droit d’un film de Jess Franco, que les gardiennes aiment bien jouer avec les tétons et l’entrejambe des prisonnières, et puis que les prisonnières elles-mêmes aiment bien prendre la température vaginale des nouvelles recrues...
Ca ne vous plait pas encore assez ? Alors rajoutez au menu le fils de l’ambassadeur de Orgland qui aime bien violer des japonaises et leur agrafer des choses sur le corps avant de se la jouer Comte Zaroff et de les tuer d’une balle de fusil à bout portant, dans un petit orifice quelque part entre les cuisses (il ne faut pas lui en vouloir, il est orphelin !). Au passage je ne suis pas trop sûr qu’une telle république existe, mais on s’en fout autant que l’équipe du film : en gros le méchant est très largement américain, et il a un rire merveilleux et communicatif, même si je préfère personnellement sa façon subtile d’exprimer un mélange de surprise et de peur (ouvrir la bouche le plus grand possible et ne plus bouger). N’oubliez pas non plus le soupçon de bonté de Maria (la charmante Aya Sugimoto - enfin, dans cet épisode au moins, puisque ça change à chaque fois) qui est toujours prête à se faire violenter toute de cuir vêtue à la place de ses copines (mais un peu réticente à dévoiler sa propre anatomie), des prestations d’acteur top niveau, deux explosions au ralenti, trois-quatre coups de feu et une musique pseudo-Goblin rigolote, et vous obtenez un bon chef-d’œuvre honteux mais bueno comme c’est con qu’on en fait plus - sauf au Japon !
Et puis vous arrivez vraiment à vous dissimuler dans un parterre de feuilles mortes pour surprendre vos adversaires, vous ? Et ben Maria le peut, elle, et elle le fait, d’ailleurs ! Et en plus elle est capable d’enchaîner les triple lutz en vrille pour éviter une grenade, et sa silhouette se détache grave bien au clair de lune dans la fumée sortie du sol d’une forêt. Vous pouvez peut-être en dire autant ? Exploitation forever !

Pour découvrir ce petit bijou, pas d’autre solution que le dvd japonais, doté d’une copie tout à fait honorable pour un produit vidéo, en stéréo.
En bonus : les trailers des deux autres films de la série (le vrai film et le premier film direct-to-video).

- Article paru le jeudi 28 juin 2001

signé Akatomy

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