Rhythm of Destiny
Oh il est beau, il est beau, il est beau Aaron. Et quand il s’agit du rôle principal d’un film visant à le promouvoir et que son grand frère n’est autre que le très grand Danny Lee alors là !!!
Bee (Danny Lee) arrive à Taïwan pour revendre des diamants. Accompagné de son bras droit Kwan, il se rend chez le parrain local. Ce dernier refuse l’échange et faisant l’apogée de la drogue en une phrase, propose à notre ami Danny d’investir dans son trafic. Attendez c’est Danny Lee, diamant oui mais drogue non !! Bref le deal tourne mal et Danny est obligé de menacer, de son arme, le "Scarface" taïwanais pour s’en sortir indemne. Et c’est sous les menaces du trafiquant et la promesse d’une vengeance future que Danny Lee et son comparse s’enfuient du pays.
De retour à Hong-Kong, Bee n’a qu’une idée en tête : retrouver sa famille. Son frère Lee (Aaron Kwok) voit son retour comme une bénédiction du ciel. Sa mère par contre - au bord du fanatisme religieux - voit tout ceci d’un mauvais oeil. Mais l’amour filial l’emportant et l’argumentation d’Aaron aidant, la mère de famille se laisse convaincre et accepte de déménager pour vivre avec ses deux fils dans un nouvel appartement. Tout ceci serait idyllique si Danny Lee ne renouait pas avec ses anciens compagnons de triades : Shing Fui-On et Shara Cheung Man. Passées ces retrouvailles, Bee investit tout son argent dans un nightclub et décide de s’intéresser de plus près à la carrière de chanteur de son jeune frère. Voulant bien faire mais ne sachant pas s’y prendre correctement, Bee menace un des juges du concours de chanteur/ danseur/ endive/ homme à mèche, auquel participe son frère. Le juge ne cédant pas, une rixe a lieu et Danny Lee est arrêté. Et comble de malchance, 2000 grammes de cocaïne sont retrouvés dans son nightclub. Mince alors....
A ranger de toute urgence dans la catégorie film à mèche promotionnel, Rhythm of Destiny n’est certes pas un grand film, mais possède ce petit côté attachant qu’ont souvent les films mineurs à Hong-Kong.
L’année de sortie du film (1992) n’excuse en rien la coupe de cheveux d’Aaron Kwok. Remercions d’ailleurs Vanity Hair Saloon qui apparaît deux fois dans le générique de fin. Le jeu, très tête à claques, d’Aaron Kwok reste juste. Et la présence du producteur Danny Lee, toujours sensationnel, confirme l’idée que l’on se faisait de lui : c’est un grand acteur et un merveilleux danseur.
S’il est des surprises à Hong-Kong celle-ci reste de taille. La petite amie d’Aaron n’est autre que Lucy Liu qui portait déjà sur son visage ce petit rictus : je suis "belle" et je le sais.
DVD Mei-Ah au son toujours intéressant avec aucun supplément mais des sous-titres propres.
