Sancho does Asia, cinémas d'Asie et d'ailleurs
Japon

Shichinin no Otaku

aka 7nin no Otaku - Cult Seven | Japon | 1992 | Un film de Daiki Yamada | Avec Kiyotaka Nanbara, Teruyoshi Uchimura, Yôsuke Eguchi, Tomoko Yamaguchi, Tooru Masuoka, Shinji Takeda, Maiko Asano, Akira Nakao, Kotomi Kyono

Otaku power !!!

Thyna élève seule son bébé, Kiichi. Maltraitée par le père de l’enfant Takamatsu-san, puissant patron sur une île de pêcheurs, la jeune femme s’enfuit avec son fils... mais rapidement, Takamatsu la retrouve et enlève le petit Kiichi pour en faire son successeur. Thyna, désemparée, raconte son histoire à Hoshi, son voisin... mais Hoshi n’est pas tout à fait comme tout le monde. Hoshi est un otaku... un gun addict complètement dingue de l’armée. Révolté par ce qu’il apprend, il décide de réunir une équipe composée d’otaku dans divers domaine, afin de récupérer Kiichi sur l’île de Takamatsu-san...

Shôgatsu eiga (film de fin d’année) -il est sorti sur les écrans le 19 décembre 1992- typique de ce début des années 90, Shichinin no Otaku est une sorte de crossover entre la comédie pure et dure, le mélo, le buddy-movie, et le film d’action... Le principal intérêt/appât commercial du film produit par Pony Canyon, est la présence au générique de l’un des duos comiques les plus populaire du Japon : Unnan (cf. article Koibito wa Sunaipâ), aka Ucchan Nanchan, aka Teruyoshi Uchimura et Kiyotaka Nanbara !

...Hoshi va donc faire appel à des potes otaku, de Kondô spécialiste es art martiaux sosie de Bruce Lee à Tagawa le computer otaku accompagné par Yukawa sa petite amie perdue au beau milieu de cet étrange petit monde, en passant par la jeune Mizukami otaku en ondes radios et électriques, ainsi que Kunishiro, adorateur quant à lui de Kotomi une jeune idole... Nos six otaku partent donc en mission sur l’île où se trouve l’ignoble Takamatsu-san afin de ramener l’enfant à sa mère. Malheureusement pour eux, ils vont très vite déchanter face à l’armée d’hommes forts dont dispose le maître des lieux. Dépités, nos otaku rentrent à Tôkyô... hormis Kondô, dont l’amour propre est sacrément amoché puisqu’un coup de poing suffit à le mettre KO, lui qui venait de réaliser une vidéo de self-défense se met à douter de ses capacités, et réfléchit à ce qu’est sa vie... Il décide donc de s’entraîner dans la forêt avec l’aide de Hoshi, et endure les épreuves les plus dures que son corps puisse supporter. Le temps passe. Sur l’île, Hoshi et Kondô rencontrent Tanba, un homme de main de Takamatsu-san, un poupées otaku... La fraternité entre otaku est plus forte que les animosités qui les font se confronter, et Tanba décide de rejoindre leurs rangs. Hoshi parvient à convaincre les autres de reprendre du service, en mettant cette fois-ci toutes les chances de leur côté, en utilisant au mieux leurs compétences de maniaques. Les sept otaku enfin réunis peuvent partir en mission...

...qui dit Shôgatsu eiga, dit quasi-obligatoirement film « grand public », véhiculant de bons sentiments. Shichinin no Otaku ne déroge pas à cette règle fermement établie. Typique film nippon tous publics estampillé par ses producteur « Love Action Comedy », le deuxième long-métrage de Daiki Yamada -trois films réalisés à ce jour- (Round 1) se place donc dans un créneau étroit où deux choix s’offrent à lui ; se contenter, en bon yes man, de mettre en scène son film sans chercher midi à quatorze heure, ou tenter d’y placer de manière habile un message, ou des idées qui sortent un peu des sempiternels bons sentiments. Yamada choisit la première solution... Dès lors, le spectateur est prévenu, et peut s’il le désire se laisser emporter par cette gentille fable aux accents tantôt comiques, tantôt dramatiques... Si l’on choisit de jouer le jeu, alors Shichinin no Otaku remplit parfaitement son contrat de pur divertissement et nous propose pendant une heure quarante de suivre les aventures inhabituelles de ce petit groupe d’exclus, qui unis tenteront de rendre une femme heureuse en lui rendant ce qu’elle a de plus cher au monde.

...la distribution de Shichinin no Otaku a une fois de plus, tous les ingrédients pour plaire, puisqu’hormis Ucchan et Nanchan, on y retrouve Yôsuke Eguchi (Kyouki no Sakura), la belle Tomoko Yamaguchi (Undo), et la première apparition au cinéma d’un jeune Shinji Takeda (Tôkyô Eyes) d’à peine vingt ans...

A l’arrivée, Shichinin no Otaku se révèle être un bon petit film truffé de bonne humeur, certes formaté, mais qui n’a d’autre prétention cinématographique que de divertir. Il y parvient, le contrat est pleinement rempli, que demande le peuple ?... rien d’autre ?... soit.

DVD (Japon -pas vu) | Pony Canyon | NTSC - Zone 2 | Format : 1:1:85 - 16/9

Ce DVD ne contient pas le moindre sous-titre.

Existe également en VHS (NTSC) et LaserDisc (NTSC) au Japon.

- Article paru le mardi 7 septembre 2004

signé Kuro

Japon

Nowhere Man

Japon

Gen Takahashi | Junichi Kuwamoto | Funaki Ikki

Japon

Minbô no Onna

Japon

Akusengari

Japon

Aruthimetto Kuraishisu - Kaneda Ichiko no A.BU.NA.I Shigoto

Japon

Inochi

articles récents

Japon

La Harpe de Birmanie

Japon

La Vengeance de la sirène

Japon

Le Pavillon d’or

Chine

Les Feux sauvages

Japon

Cruel Gun Story

Hong Kong

Bullets Over Summer