All Night Long 2
Avec Masa Endo, Kanori Kadomatsu, Ryoka Yuzuki, Masahito Takahashi
Merci Monsieur Matsumura, avec All Night Long 2, tu m’as bousillé all day long !...
C’est bientôt la fin des vacances. Shinichi, jeune geek qui passe son temps sur son ordinateur et à monter des garage kits de jeunes femmes dénudées, est racketté par une bande d’adolescents post-pubères homosexuels tueurs et violeurs... Ouh la la !!! En tous cas ils sont vraiment très méchants les bougres, car ils vont même jusqu’à brûler la poupée de Shinichi : monumentale erreur ! Leur chef est un fils-à-papa qui n’hésite pas à tuer son boyfriend en lui remplissant l’oreille de colle pendant son sommeil... Bouhhhh...
Bon, vous l’aurez compris, il vaut mieux prendre ce type de film avec recul et humour... si on y arrive ! Bah oui, parce que mine de rien, c’est un spectacle lamentable qui s’offre à nous durant un peu plus d’une heure et quart ; amateurs de viols et de "piqûres vaginales" vous trouverez ici votre bonheur... le bonheur, qui est d’ailleurs le thème principal de cet objet visuel non identifié, puisqu’il y est expliqué qu’il est "un bonheur que seules quelques personnes triées sur le volet peuvent comprendre"... C’est dommage je n’en fais pas parti !
Ota le leader du gang, "invite" Shinichi chez lui ; bah oui, il faut le comprendre, il aimerait bien se le faire !... raté pour ce coup là. Tant pis, on va s’occuper autrement. Il sort alors d’une pièce, une jeune fille qui se jette sur les restes du repas telle une sauvageonne (un hommage à Truffaut de la part du réa ?). Gentiment, notre hôte va donc chercher dans le frigo du lait et des tranches de roast-beef. Entre temps on s’aperçoit que la donzelle a eu tous les ongles arrachés, dans un SUBLÎME plan qui dure, qui dure... Il la nourrit donc en lui tendant les tranches de viande comme s’il avait à faire à un chien. Comme elle ne mange pas très proprement (elle en fout partout sur le tapis !), il la tape et propose à son invité d’en faire de même en lui expliquant les vertus thérapeutiques de tels agissements... un grand humaniste vous-dis-je !
Voilà, voilà, je passerai sur les séquences de viols d’une -au demeurant- charmante jeune fille à la plastique irréprochable et sur le fait qu’elle se retrouve entourée de toute la bande, obligée de se masturber en gémissant, pour qu’ensuite elle se fasse uriner dessus, non, ça ne vaut pas le coup ! Puis arrive le grand morceau de bravoure final qui, dans le désordre, nous abreuve de coups de batte, de katana enfoncés dans des têtes et autre "enfonçage" de couteau dans l’anus ! Et puis il y a les passages à étudier dans les écoles de cinéma, du style notre -anti- héros qui lèche une poupée sur fond d’images où l’on voit une petite fille uriner au pied d’un arbre... Ahhhh, c’est bôôôôô le cinéma !
Avec All Night Long 2, on est dans le lamentable au dernier degré ! J’essaye de comprendre quelles sont les motivations qui poussent un réalisateur à tourner de tels films mais je reste malgré tout ouvert ; il paraît en effet, que Katsuya Matsumura vient du documentaire et qu’il arrive à saisir un certain mal de vivre de la jeunesse nippone... soit, en tous cas j’ai des amis japonais qui ne m’ont pas encore fait subir le genre de traitements qu’imposent les différents protagonistes de l’histoire à leurs connaissances... De toutes façons tout ça c’est histoire de (dé)goûts ! Le principal grief que j’aurai à l’encontre de ce film est son total manque d’humour (hormis peut-être une fois pendant un quart de seconde) qui fait cruellement défaut et ne permet jamais aux spectateurs de décompresser. Par contre les fans seront ravis ! Du bon direct to video bien sale... vive l’exploitation !
DVD
Japan Shock
PAL - All Zone
Format : 1:1:33 - 4/3
Images : Bonnes, on est quand même loin des premiers pressages de chez Japan Shock qui relevaient plus de la VHS.
Son : Un bon Mono, sans plus.
Sous-titres au choix anglais ou hollandais (il arrive que les sous-titres anglais disparaissent le temps de quelques phrases...ce qui n’est pas très grave je vous rassure).
Au niveau des suppléments un "joli" slide-show du film sur fond de musique enfantine (celle du film d’ailleurs).


