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Japon | Nippon Connection 2010 | Rencontres

Toshiaki Toyoda

"Au début je comptais réaliser un film muet. Seule la musique devait parler."

On le sait depuis longtemps, l’industrie du show business de l’archipel, murée dans une hypocrisie abyssale obéissant à des règles éthiques draconiennes, n’est pas tendre envers les écarts de conduite de ses ouailles. Il suffit d’observer les réactions de la presse à scandale la plus voyeuriste du monde lorsqu’elle s’empare de l’affaire Noriko Sakai [1]. Même si le statut et la personnalité indépendante du cinéaste Toshiaki Toyoda l’ont préservé de la curée médiatique habituellement réservée aux véhicules publicitaires humains estampillés “idoru” ; lorsqu’en août 2005 celui-ci est arrêté pour possession de stupéfiants, on le croit un temps perdu à tout jamais pour le 7ème art. La sortie de Hanging Garden (2005) au même moment en avait même été grandement perturbée.

Originaire d’Osaka, auteur singulier, cet héritier de l’esprit des cinéastes du jishu eiga (cinéma indépendant) des années 80, s’est forgé en l’espace de six long-métrages, dont il est également l’auteur des scénarios, un langage cinématographique naviguant avec intelligence entre impératifs commerciaux et préoccupations esthétiques personnelles. Il se distingue notamment par son emploi original de la musique rock et un traitement de la violence et de la marginalité urbaine qui l’ont placé un temps parmi les jeunes espoirs les plus en vue de sa génération ; capable de dépasser les clivages entre films d’auteur et divertissement.

Miraculé, Toyoda revient aujourd’hui ressuscité, à l’image d’Oguri le héros solitaire et libre de son dernier long-métrage The Blood of Rebirth (2009). Sorte d’épure à mi chemin du cinéma expérimental, dotée d’une puissance visuelle encore inégalée, la dernière œuvre du cinéaste dévoile un film d’une beauté stupéfiante où la musique acquiert une omnipotence jusqu’alors inédite dans son cinéma. Un film, dont la vision s’est muée en une expérience sensorielle renversante pour ceux qui eurent le bonheur de voir le film sur grand écran lors de sa présentation dans le cadre du festival Nippon Connection 2010. Nous nous sommes entretenus avec l’auteur afin de recueillir ses impressions, entre anecdotes inquiétantes et partage d’une passion inédite pour les onsen (sources thermales).

Sancho : Avant d’évoquer votre dernière œuvre, pouvez-vous nous rappeler comment vous avez débuté votre parcours ? Avez-vous étudié le cinéma ?

Toshiyaki Toyoda : Non, je n’ai pas fait d’école de cinéma. A l’âge de vingt et un ans je suis allé voir une société de production en leur disant que je souhaitais devenir réalisateur. On m’a alors répondu que je devais d’abord écrire un scénario, ce que j’ai fait en trois jours. Et celui-ci fut accepté, et le film réalisé par Junji Sakamoto [2] qui fut en quelque sorte mon professeur. Par la suite j’ai écrit un autre scénario original, également adapté par Sakamoto [3].

Comment vous est venue l’idée de The Blood of Rebirth ?

Au Japon, dans la région de Kumano [4], il existe une source thermale faisant partie du patrimoine mondial de l’Unesco [5]. Je m’y suis rendu car je suis un grand amateur de onsen. En me baignant dans cette eau chaude réputée pour ses propriétés thérapeutiques, j’ai remarqué un petit écriteau sur lequel était inscrit une légende [6] qui raconte l’histoire d’un homme empoisonné et malade qui se serait rendu en pèlerinage à cette source et en serait sorti guéri. Cette légende m’a interpellé et j’ai alors songé à en faire le point de départ de mon film.

Votre film accorde une place essentielle à la musique. Je dirais même qu’on a parfois l’impression que le film a été écrit sur la musique et non l’inverse. Comme êtes-vous parvenu à un tel résultat ?

En fait cela fait déjà quatre ans que j’ai rejoint le groupe Twin Tail [7] dans lequel je suis vidéaste. A l’occasion des spectacles de cet orchestre, je réalise des images que je mixe en temps réel et qui sont diffusées en fond de scène. Depuis ce temps là, mon obsession est de concevoir des images qui s’accorderaient le mieux à leur musique particulière. J’avais donc la musique du groupe en tête avant de débuter le tournage. Au début je comptais réaliser un film muet. Seule la musique devait parler. Enfin disons que je voulais remplacer tous les dialogues par de la musique. Mais cela s’est avéré finalement impossible à cause des contraintes de la narration, donc j’ai du introduire des parties de dialogues. Dans le processus de création sonore, je leur ai montré les images du film et le groupe a décidé d’improviser sur certaines séquences du film. Je pense que la réussite de cette collaboration tient au fait que nous nous connaissions parfaitement. De plus, le groupe ne voulait faire qu’une seule prise pour conserver la spontanéité de l’improvisation.

Ce qui est aussi remarquable dans le film, c’est à quel point le montage et la mise en scène s’accordent à la partition sonore. L’image et la musique finissent par ne former plus qu’un.

En réalité je tournais même certaines scènes avec la musique en tête. C’est aussi une des raisons qui procure ce sentiment d’accord parfait. Mais j’ai aussi beaucoup travaillé sur le montage qui s’est fait en deux étapes. J’ai d’abord monté le film une première fois pour le montrer aux musiciens afin qu’ils improvisent la bande son. Puis, une fois la bande-son enregistrée, j’ai repris le montage du film afin d’y apporter quelques changements.

Pourquoi avoir fait du personnage principal un masseur ?

L’acteur qui joue le rôle principal, Tatsuya Nakamura, est un batteur de rock très connu [8] au Japon. Il a déjà interprété de petits rôles comme dans Bullet Ballet (1998) de Tsukamoto, mais c’est la première fois qu’il obtient un rôle principal. Il est aussi le batteur de notre groupe Twin Tail. C’est un homme puissant mais qui possède aussi une technique virtuose, et je voulais montrer cela à l’image. Je voulais utiliser sa “corporalité”, ses mains et sa gestuelle que je trouvais très cinématographiques.

J’ai été frappé par l’abstraction et le formalisme du film. Vous parvenez à créer un univers très différent des représentations traditionnelles que l’on trouve dans les films historiques.

En réalité, je voulais m’éloigner des stéréotypes des films de samouraï tels qu’on peut les voir habituellement. De plus cette légende n’appartient pas à l’époque Edo, qui sert souvent de cadre à la majorité des jidai-geki. Ce cadre temporel et géographique est donc devenu pour moi un espace de liberté totale, qui m’a permis d’y glisser les éléments de mon imaginaire. Mon film est donc plus proche du fantastique que de l’épique ou du film historique.

J’aimerai parler de vos influences esthétiques sur ce film. Comme vous le signalez, on est dans un espace-temps indéfini. Mais certains éléments, les costumes et accessoires, les décors, notamment dans l’antre du seigneur font penser à une sorte de métissage, tel que Tsui Hark pouvait le pratiquer dans The Blade ou Seven Swords par exemple. Quelles ont été vos références pour ce film ?

Je ne citerais pas Tsui Hark dont je connais mal le cinéma, mais s’il devait y avoir une influence cela viendrait plutôt de la série manga Phénix (Hi no tori), la fresque d’Osamu Tezuka. En réalité ce sont plutôt les lieux du tournage qui m’ont inspiré. Le film a été tourné sur la péninsule de Shimokita-Hantô, dans la région d’Aomori, près du mont Osore [9] (littéralement "mont de l’effroi"). Cette région est particulière au Japon pour ses paysages naturels et sa nature sauvage ; mais aussi pour ses fantômes et ses pèlerinages mystiques. A ce propos j’ai des anecdotes étonnantes à vous raconter. La première fois que je suis parti en repérage, j’ai passé une nuit sur place. Durant la nuit, un serpent blanc venimeux est monté sur ma jambe et je me suis réveillé alors qu’il se dirigeait vers mon cou. Le lendemain je ne pouvais plus bouger la jambe et j’ai du être hospitalisé le jour même. J’ai du finir le repérage en fauteuil roulant. Puis en rentrant à Tokyo je suis allé voir un prêtre exorciste dans un sanctuaire shintô (jinja), et il m’a guéri. Mais ce n’est pas tout. Lorsque je suis reparti en repérage la deuxième fois, il pleuvait très fort. Un jour j’ai glissé sur des marches et je me suis cassé la jambe droite et le bras. Et je suis retourné voir l’exorciste pour qu’il me guérisse de cette malédiction. Après cela nous avons fait venir l’exorciste pour qu’il protège le tournage et l’équipe, mais malgré cela des événements inexpliqués se sont produits. L’une des personnes de l’équipe a eu un accès de folie et l’assistant réalisateur a eu un accident de voiture et ne pouvait plus marcher. Aussi dans le film, lorsque vous regardez précisément les pierres dans la forêt vous pouvez apercevoir des visages humains. J’ai plusieurs spectateurs qui me l’ont fait remarqué.

Cette histoire de morsure de serpent est étonnante, lorsque l’on sait que le personnage principal du film meurt victime d’empoisonnement. Était-ce aussi dans la légende d’origine ?

Oui, ce fait est présent dans la légende, mais c’était mon idée que d’utiliser du vin rouge.

The Blood of rebirth marque un certain virage par rapport à l’ensemble de vos précédents métrages, dont la plupart se déroulent dans l’urbanité Tokyoïte. D’où vient ce besoin d’un retour à la nature ?

Comme vous le savez, à cause de mon arrestation pour possession de drogue, j’ai été officieusement banni par l’industrie du cinéma, ce qui m’a empêché de tourner pendant trois ans. J’ai alors décidé de partir vivre une année à la campagne pour me changer les idées. Là bas, il y avait des chutes d’eau que j’aimais contempler, appelées Chiarai Taki [10] (littéralement "chutes d’eau qui lavent le sang"). J’ai trouvé ce lieu particulièrement intéressant et cela m’a effectivement inspiré pour le film.

J’ai trouvé que le film établissait un parallèle intéressant entre l’histoire du héros ressuscité et votre parcours personnel durant ces quatre années. D’une certaine façon, chacun désire revenir dans le monde afin d’achever ce qu’il a entreprit et accomplir son destin.

De mon point de vue, lorsque je tourne un film je pense avant tout à mon public. Pour moi il faut lui laisser une part d’interprétation, donc ce n’est pas une nécessité que de relier le film à ma vie personnelle. Néanmoins on peut aussi considérer qu’un film est intéressant à partir du moment où son auteur y met une part de lui-même. Par ailleurs il est vrai que j’ai réalisé ce film à une période déterminée de ma vie, et je suis convaincu que je n’aurais pas pu le faire à un autre moment.

Il y a aussi un autre élément troublant en ce qui concerne la personnalité du héros qui est un être libre, indépendant et qui ne veut pas dépendre de la société. C’est aussi un trait significatif de votre personnalité ?

Tout à fait, je suis comme cela.

Pouvez-vous nous perler du travail sur la lumière et sur le grain de l’image, que je trouve remarquable ?

C’est la première fois que je collabore avec le chef opérateur Toyotarô Shigemori [11] et le directeur de la photographie Takuji Takemoto. Comme nous avions très peu de temps pour le tournage, une dizaine de jours tout au plus, il n’y pas eu de travail important sur la lumière. Ce qui a été déterminant, c’est que nous avons attendu d’obtenir la bonne lumière avant de tourner. Tous les extérieurs ont été filmés en lumières naturelles. Même la brume que vous apercevez dans la forêt est authentique. Par ailleurs nous avons tourné en super 16, puis la post-production s’est faite en numérique. Ainsi nous avons pu faire des corrections colorimétriques par la suite. Pour obtenir ce résultat précis, on travaillait en se projetant le film sur grand écran. Pour moi c’était une nouvelle méthode de travail et j’ai trouvé le résultat intéressant.

Je trouve que c’est votre film le plus formaliste et le plus abouti. En un sens on peut dire que vous avez réalisé un film expérimental “grand public”.

J’étais effectivement conscient de faire quelque chose d’inédit et d’expérimental, mais mon prochain projet sera beaucoup plus commercial.

Je trouve aussi que vous avez renouvelé le genre, un peu à la façon dont Sogo Ishii avait pu rénover en son temps le chambara avec Gojoe (2000).

Hmm… (Toyoda arborant une moue décidément peu flattée par la comparaison). Vous savez mon film n’a coûté que 30 millions de yens (environ 270 000 euros) alors que le budget de Gojoe [12] se situe entre 500 et 700 millions de yens (4,5 à 6,3 millions d’euros). Mais vous devez savoir que ces deux films ont fait à peu près le même nombre de spectateurs. Je suis allé sur le tournage de Gojoe à l’époque puis je l’ai vu au cinéma, mais je n’ai pas aimé le film.

Pouvez-vous nous parler de Mame Yamada, un acteur qui apparaît souvent dans vos films ? Vous lui attribuez souvent un rôle de “guide”. Dans Blue Spring (2001), il est un jardinier bienveillant envers les jeunes rebuts du lycée dont les paroles influencent le héros. Dans 9 Souls (2003), c’est un ancien médecin qui assiste les suicidés, alors que dans The Blood of Rebirth il devient un moine plein de compassion qui sauve l’âme du défunt héros.

J’aime beaucoup l’homme et l’acteur. Dans la vie c’est un personnage très drôle et truculent. Il porte des vêtements très colorés et excentriques et il n’arrête pas de raconter des blagues cochonnes. Du fait de sa petite taille, je trouve qu’il a quelque chose de divin, on dirait une sorte de dieu. Aussi j’ai trouvé qu’il serait parfait pour ce rôle dans le film. Dans la vie il est magicien et se produit dans des spectacles événementiels et des cabarets. On s’est rencontrés par l’intermédiaire d’une connaissance commune, à travers un magazine. Généralement les personnes de petite taille ont souvent le visage plus grand que le reste du corps, mais lui est très proportionné et j’ai trouvé cela intéressant et j’ai souhaité le faire jouer dans mes films.

Vous avez parlé de votre passion des onsen, que je partage également. J’aimerais savoir si vous avez essayé ceux de la région de Kyushu ? Je garde un souvenir inoubliable d’une source située aux abords du Mont Asô [13] avec un panorama grandiose.

Vous aussi vous êtes amateur d’onsen ! Oui l’année dernière je suis allé à Kurokawa onsen dans la préfecture de Kumamoto, mais je préfère ceux du nord du Japon car j’apprécie davantage les sources chaudes lorsque l’air est frais à l’extérieur.

Quel est le meilleur onsen du Japon selon vous ?

Kusatsu onsen. Il est situé près de Tokyo dans la préfecture de Gunma. Il faut que vous y alliez la prochaine fois. L’eau y est d’une pureté extraordinaire. Le sulfure de l’eau y est tellement puissant qu’il élimine toutes les toxines de votre corps. Vous sortez complètement purifié. C’est un peu comme si vous preniez de la cocaïne, vous planez complètement après.

Je comprends mieux le sens du film. C’est un peu votre acte de purification.

Je vous laisse libre de votre interprétation.

Quels sont les cinéastes que vous appréciez ?

En réalité je ne suis pas très cinéphile. J’aime les cinéastes classiques comme Kurosawa ou Mizoguchi. Mais aussi Fukasaku, Oshima, ou encore Herzog. Par contre je voyage beaucoup à travers le Japon, notamment pour tester des onsen. Et c’est au cours de ces voyages que je trouve l’inspiration comme ce fût le cas pour The Blood of Rebirth. Actuellement je suis en train de lire Blood Meridian de Cormac McCarthy, l’écrivain que les frères Coen ont adapté avec No Country for Old Men (2007). J’adore ce roman. Ridley Scott devait en faire l’adaptation mais il s’est retiré du projet car le roman est trop violent. Je n’ai pas encore fini de le lire mais j’aurais beaucoup aimé l’adapter.

Avez-vous un autre projet de film ?

Pour l’instant rien n’est décidé, mais je prévois de faire un film plus commercial. Peut-être un film de yakuza. Si je parviens à rentrer au Japon [14] je dois en discuter avec mon producteur.

Propos recueillis par Dimitri Ianni le dimanche 18 avril 2010 à Francfort avec la collaboration de Sébastien Bondetti et Nathalie Benady.
Tous mes remerciements à Mario Hirasaka pour sa traduction.
Photos de Toshiyaki Toyoda : 1, 5 © Dimitri Ianni - 2, 7, 8 © Sébastien Bondetti.

[1Idole japonaise condamnée en 2009 pour une affaire de drogue très médiatisée au Japon.

[2Il s’agit du film Echec et mat (Ôte, 1991) qui raconte les aventures de deux joueurs de Shôgi (jeu d’échec japonais), dont Toyoda lui-même était un prodige durant sa jeunesse.

[3Il s’agit de Billiken (1996). A noter que sur le tournage, Toyoda a rencontré Norimichi Kasamatsu le chef opérateur du film qui deviendra son chef op sur ses premiers films. Kasamatsu étant par ailleurs le chef opérateur attitré de Sogo Ishii, auprès duquel Junji Sakamoto fût lui-même assistant.

[4Région située à l’extrémité méridionale de la péninsule de Kii (sur l’île de Honshu). La région de Kumano, le « pays des arbres » en Japonais, est une terre de religion, perçue comme la Terre pure où l’être peut renaître.

[5Il s’agit de la source de Yunomine Onsen, découverte il y a environ 1800 ans, que l’on considère généralement comme la plus vieille source chaude du Japon.

[6Il s’agit de la légende d’Oguri Hangan, le fils d’une célèbre famille de shogun qui mena une vie aventureuse. Sa belle-mère malfaisante le rendit infirme, et il fut ensuite guéri miraculeusement par la princesse Terute, qu’il épousa.

[7Groupe de rock alternatif et expérimental constitué de Tatsuya Nakamura à la batterie, Yui Kaisui au violon électrique, Toshiyuki Terui à la basse et Toshiyaki Toyoda à la vidéo. Site officiel : www.myspace.com/twintail777.

[8Il est membre du groupe rock Blankey Jet City et fût aussi l’un des batteurs du légendaire groupe punk The Stalin. Il a également collaboré avec John Zorn et Bill Laswell il y a quelques années sur l’album Buck Jam Tonic.

[9La plupart des bouddhistes japonais considèrent ce lieu comme l’un des trois lieux sacrés où les esprits des morts se réunissent. Shûji Terayama, originaire de cette région, y a notamment tourné Cache-Cache pastoral (1974).

[10Le nom de cette cascade proviendrait de la mythologie. Susanoo, le dieu de la mer et du vent, y serait venu purifier son corps et son sabre, après avoir tué le serpent à huit têtes.

[11Il est notamment le chef opérateur des vidéoclips de l’artiste japonais Cornelius (Keigo Oyamada).

[12Rappelons que ce film est en partie responsable de la faillite de son producteur Takenori Sento.

[13Situé au centre de l’île de Kyushu, c’est le plus vaste des volcans du Japon.

[14Rappelons pour mémoire que cet entretien fût réalisé alors qu’un volcan islandais au nom imprononçable venait de provoquer l’annulation de tous les vols au départ du Japon pour une durée indéterminée.

- Article paru le jeudi 15 juillet 2010

signé Dimitri Ianni

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